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 Rp: Santocrÿsto, le régicide.

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Santos
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Santos


Classe : Chevalier de la mort/ Guerrier
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MessageSujet: Rp: Santocrÿsto, le régicide.   Rp: Santocrÿsto, le régicide. I_icon_minitimeJeu 2 Juil - 19:17

Histoire de remplir un peu plus cette section je post un rp qui date un peu et qui n'est pas terminé. Je précise que c'était ma première histoire écrite sur wow et qu'il y a forcément des défauts (et des fautes d'Orthographe). Je m'étais complètement fié à chaque mise à jour du jeu et non aux livres qui sont forcément plus complet. Néanmoins, c'est une histoire que j'affectionne beaucoup car elle parle de mon personnage et qu'elle me correspond bien.



Santocrÿsto
             


Chapitre I.
De la lumière au ténèbre:  





       
  Je suis né au temple de Karabor, rebaptisé par le conseil des ombres, le temple noir, du temps où nous les Draeneï le contrôlions encore. Mon père, un paladin haut gradé voué à la lumière et membre de l'Aldor, se battait contre les démons d'Illidan lorsque ma mère mourut en me donnant la vie. Elle avait décidé de me donner le même nom que lui. A ce que l'on me racontait lors de mon enfance, elle lui vouait un culte et était une femme aimante et dévouée. Mais aujourd'hui tout cela n'a plus vraiment d'importance. Plus tard, quand Illidan et sa légion ardente assiégèrent le temple noir, bon nombre d'entre nous périrent, et les Naaru nous guidèrent vers Shattrath. Les années passèrent, et nous nous acharnions à faire face aux assauts menés contre notre cité, au côté des Elfes de sang que les Naaru ont bien voulu recueillir. Velen et beaucoup d'autres partirent chercher de l'aide dans un autre monde à bord de l'Exodar. Pendant ce temps, père, faute de me reprocher la mort de mère, combattait inlassablement les démons et gagna au combat le surnom de "Santocrÿsto, le brise-crâne" dû aux 250 démons qu'il aurait écrasé en une nuit. Quant à moi, sur son conseil plus qu'avisé, j'intégrais la formation pour devenir paladin. Le retour de Velen s'accompagna de nouveaux alliés. Les Nains, les Gnomes, les Humains, et les Elfes de la nuit formaient l'Alliance, une faction que l'on disait intrépide et qui avait déjà repoussé la légion ardente. J'arrivais presque au terme de mes classes lorsque mon père, ses soldats (sa seule vrai famille je l'entendais dire les rares fois où l'on se croisait..), et l'Alliance commencèrent l'offensive contre le temple noir. Ce n'est qu'une semaine après avoir mis genou à terre et prononcé les vœux devant le Naaru Xi'ri, nos instructeurs, et quelques membres de l'Alliance, que je reçu l'énorme masse à deux mains de mon père "Dernière lueur", appris sa mort, et celle d'Illidan. La guerre était fini, et je n'avais plus de famille.
Ce n'est que lorsque la vie en Outreterre repris un rythme paisible, que je me suis décidé à faire la demande de servir dans l'autre monde, Azeroth. J'étais de nature fougueuse, pour un paladin, et le nouveau calme qui régnait à Shattrath m'ennuyait terriblement. Les combats que l'on gagnait contre les démons survivants lors des patrouilles se faisaient de plus en plus rares, et de moins en moins divertissants. Ma demande de transfert fut accepté à l'époque où en Azeroth les événements de Zul'Aman se finissaient. J'ai du attendre trois semaines que les grattes-papiers finissent par envoyer mon dossier, un peu plus de deux pour recevoir la réponse, et encore deux pour faire mes bagages et avoir le feu vert pour partir. Les démons restants ont du se jeter dans le néant distordu ou s'entretuer, je suis donc parti serein.


Arrivé à Hurlevent, on me fit un accueil.. correct. Rien de bien cérémonieux je dois dire, au début. Une petite présentation, une visite plus que brève, un discours barbant dont je n'ai écouté que le début, et un peu la fin. Puis, un autre discours, un très long discours où il fallut ployer le genou devant le régent d'Hurlevent car apparemment leur Roi avait disparu (On connait l'histoire, il est parti combattre dans une arène et quand il a fini de s'amuser, il est revenu). Au fil des semaines qui passaient, puis des mois, je regrettais amèrement d'avoir quitté Shattrath. Les entraînements étant devenu tellement plus divertissants que les patrouilles et autres cérémonies.


Enfin, fut venu les évènements de Kael'thas et Kil' jaeden. L'opération soleil brisé. Une nouvelle union entre les Elfes de sang et nous, les Draeneï, et donc entre la Horde et l'Alliance. J'avais pris un peu de galon et pouvais donner des ordres aux nouvelles recrues, mais des ordres que je recevais moi même de mes supérieurs.. Je détestais déjà les Orcs en Outreterre quand on les combattait, mais à leur côté c'est encore pire.. Avec leurs mauvais coups et leurs manigances, l'ambiance était tendu. je me suis même pris deux semaines de trou pour avoir brisé la machoire de l'un d'entre eux qui piquait dans nos rations.. Les Taurens je m'entendais plutôt bien avec eux. On avait à peu près les mêmes répliques face à ceux qui regardaient nos sabots d'un peu trop près (la même que celle qui m'a valu du trou). Les Réprouvés me faisait froid dans le dos mais restaient discrets. Quand aux Elfes de sang, bien que je n'ai jamais eu confiance en ces drogués des arcanes, j'ai toujours eu un petit faible pour leurs femmes. C'est d'ailleurs à cette époque que j'ai connu ma douce Idrile. Haaaaaaa, je me souviens de sa peau douce et ses manières vraiment pas farouches, on s'amusait bien entre deux missions elle et moi. Mais mon allégeance à l'Alliance et mes serments de paladin me faisaient immédiatement regretter mes actes... Quelle bêtise de regretter quand j'y repense, je replongeais à chaque fois entre ses jambes. Nous continuions de nous voir le plus régulièrement possible. Au final, on mit une bonne raclée à Kil'jaeden et Kael'thas, et ce fut une bonne revanche pour nos deux peuples.


Par la suite Azeroth connu une aire de pseudo-paix. Car même si l'Alliance et la Horde ne se mettaient plus ouvertement sur la gueule, certains groupuscules ou compagnies des deux factions n'hésitaient pas à couper quelques gorges et à livrer bataille pour le moindre écart. Pendant nos permissions, Idrile et moi nous voyons secrètement. C'était déjà assez dur de garder contact et d'avoir des perm' en même temps, alors ne plus pouvoir se voir, en plus de se faire torturer pour des informations, et au final, se faire pendre, non merci. Il fallait garder notre relation secrète. C'était une mage de la Horde, j'étais un paladin de l'Alliance. Le temps où les Elfes de sang et les Draeneï combattaient ensemble en Outreterre est révolu. Et de toute façon, on ne se connaissait même pas à l'époque. Les mois passèrent. Puis une année. Notre relation évoluait. Le temps défilait et on s’épanouissait à deux, au fil de nos permissions. On s'était même construit une maison dans la forêt du berceau de l'hiver. Le coin n'étant pas trop loin d'Orgrimmar pour elle. "Et puis le froid de l'hiver, ça permet de plus souvent se réchauffer sous les draps" Je lui avais dis.. Et elle avait ri en me faisant ce regard, qui voulait tout dire pour nous deux..


Puis la guerre éclata de nouveau, sans prévenir, comme souvent. Mais pas comme d'habitude, et pas la Horde.. Une grosse chier de mort-vivants lança un assaut massif contre les cités et les villes d'Azeroth tout entier. Les ragots disaient que ça venait du Norfendre, et que Thrall avait réagit le premier en y déployant une force expéditionnaire sous les ordres de son bourrin de bras droit. J'ai nommé "Garrosh Hurlenfer". Chez nous, le roi Varian Wrynn se repointa comme une fleur poser son cul sur le trône, et reprendre sa place. Il nous envoya alors en Norfendre sous les ordres de Bolvar Fordragon, refroidir plus qu'il ne l'est le roi-liche. Et comme si cela ne suffisait pas, réduire à néant toutes les forces de la Horde qui se mettraient sur notre chemin. Grâce aux nombreuses batailles remportées, j'avais encore pris du galon. Je faisais officieusement parti de l'unité d'exploration et d'enquête. Je travaillais souvent en solitaire, et c'était pas pour me déplaire. L'éloignement entre Idrile et moi, plus le fait de ne pas savoir où elle se trouve, si elle est en danger, ce qu'elle fait.. J'avais les nerfs à vifs. Et ce putain de froid qui vous gèle jusqu'à la moelle!! Mieux vallait rester seul.


Un soir où je mangeais à la taverne du donjon de la bravoure, j'entendis des cris et des injures dans la langue commune. Et les gardes gueuler des ordres à la personnes qui criait encore plus fort qu'eux. Étant plus haut gradé que tous les simples gardes du donjon je sortis précipitamment de la taverne et vis avec effroi Idrile. J’abordai le groupe en faisant mine de ne pas la connaître et demanda aux gardes où ils la menaient:

-On l’emmène dans les prisons du fort. Cette garce nous a tué trois de nos gars. On va lui rendre la monnaie de sa pièce, si vous voyez c'que j'veux dire M'sieur Santo. Tout en jetant un regard des plus salaces sur les formes d'Idrile. L'autre garde se contentait de rire comme un idiot.

Je ravalais ma salive comme jamais. L'envie de lui foutre un coup avec Dernière lueur pour lui écraser sa petite face d'humain chétif devait attendre. Il y avait trop de monde dehors.

-Bien, je vais vous suivre dans ce cas. Vous ne voudriez pas que votre supérieur s'amuse sans vous quand même?
-Non euuuuh, monsieur Major Santocrÿsto.
-Seulement Major espèce de péon! Conduit moi jusqu'aux prisons.

Idril ne disait plus rien, et moi agrippais ma masse de toutes mes forces pour ne pas l'écraser sur les gardes avant d'être loin des yeux et des oreilles qui trainaient. Arrivé devant la première portes en métal de la prison, le garde, apparemment ivre nous ouvra la porte sans dire un mot, nous passa la clef d'une cellule vide, puis se rassis sur son tabouret et ne referma pas la porte. On descendait les marches et les deux gardes garnissaient leur discussion d’obscénités et de gestes déplacés à l'égard d'Idril. Arrivé devant la cellule le premier garde à qui j'ai adressé la parole jeta Idrile par terre et me dit:

-Hè! à vous l'honneur major, montrez lui ce qu'il en coute de faire du tort à l'Alliance.
-Ouaaaaaais allez y Major, montrez lui qui c'est les patrons ici!
-Vous avez vraiment fait du bon boulot aujourd'hui, l'honneur vous revient mes braves.

J'ai vu la peur dans les yeux d'Idrile à ce moment là. Mais quand les deux lâches se sont tournés vers elle et ont voulu enlever leur ceinture, on entendit trois bruits. Le premier fut un gros boum. Ma masse éclatât d'un coup lourd la tête du premier qui éclaboussa le second. Le deuxième, fut le cri du second garde, qui fut très vite coupé par un autre "boum" qui écrasa sa tête. La masse avait pris place entre les deux épaules de celui-ci que j’envoyai valser d'un coup de sabot. Idrile se jeta dans mes bras mais il n'y avait pas de temps à perdre. On sortait à peine de la prison que le garde ivre voulu se jeter sur nous. Malheureusement pour lui dernière lueur s'écrasa sur ses côtes, le plaquant contre le mur, agonisant, c'était un homme mort. Arrivé à la griffonière, les gardes postés devant dégainèrent leur épée. Et hésitèrent à rengainer lorsque je leur en donna l'ordre. Ce qui laissa le temps à Idrile de les faire bruler sur place. Nous prîmes notre envol pour un endroit sur. Enfin le plus sur que l'on trouverait en Norfendre, fallait pas rêver. On se trouva une grotte assez profonde pour ne pas être vu même avec un feu. Après l'avoir inspecté de fond en comble, je suis aller chercher des brindilles et du gros bois, qu'Idrile alluma grâce à un de ses sorts. A peine nous sommes nous posé l'un à côté de l'autre, juste un regard suffi à nous faire flamboyer. Comme à notre habitude, nos retrouvailles étaient très charnelles. J'aimais attraper ses hanches, sentir l'odeur de ses cheveux, voir ses formes généreuses et pouvoir les toucher, là, tout de suite. On s'aimait, et je savais que l'on était fait pour être ensemble.

On discuta une bonne partie de la nuit. Sur comment elle s'était faite faire prisonnière, et sur comment ça se passe dans la Horde, et l'Alliance. On parla du roi-liche, de la guerre.. de nous. Nous avons passé deux semaines à parler, rigoler, faire des projets, faire l'amour, vivre, simplement. Nous avions prévu de quitter nos factions respectives en dépit de tous serments et de demander refuge et protection auprès de Jaïna Portvaillant. Avant notre départ de nuit pour Dalaran, je fis la promesse de faire d'Idrile ma femme et lui fis ma demande, quelle accepta. Je fis également tout un tas d'autre promesses.

"Je te protègerai et te comblerai de bonheur. On vivra la vie que l'on rêve depuis si longtemps. Je resterai le meilleur coup que tu n'as jamais eu et serai à toi éternellement"


On volait déjà depuis une heure, Idrile frigorifiée était blottie contre moi. Elle me sentait nerveux et me disait "ne t'inquiètes pas, les Elfes de sang de dalaran, c'est comme s'il ne faisait plus partie de la Horde maintenant, ils sont fiables". J'avais pris la peine dissimuler un message au cas où, sous la cuirasse de notre griffon, si les choses tournaient mal. J'avais carrément plus confiance au Concordat argenté qu'aux Saccage-soleil mais je m'étais dis que Idrile devait penser l'inverse et qu'il fallait bien que l'un de nous fasse un pas vers l'autre. Dix minutes après cette pensée bienveillante, on arrivait à Dalaran. Idrile faisait de grands signes à ses congénères, en leur parlant dans leur langue. On devait bien être à vingt mètres du quai lorsque deux archers décochèrent une paire de flèches chacun. Le premier tua le griffon, l'autre me visa, mais avec la chute du griffon l'enflure ne réussit qu'à m'avoir au bras et à l'épaule. J'ai bien cru que l'on atterrirait que trois cents mètres plus bas, mais les derniers battements d'aile du griffon nous permirent de s'écraser et rouler jusqu'au pied de leur chef. La seule chose dont je me souviens c'est que j'ai pété le tibia de leur supérieur avec mon sabot, puis quand je me suis relevé j'ai entendu Idrile brailler "ATTENTION!!", j'ai à peine eu le temps de me retourné, et puis plus rien, juste du noir..


..La douleur des flèches dont nos ravisseurs avaient pris grand soin de laisser planter, me réveilla brutalement, lorsqu'un Orc, non sans me foutre son poing dans la gueule quand j'ai hurlé, me les retira le plus lentement possible en me parlant dans sa langue natale. La douleur était telle que j'ai perdu connaissance un instant.. Mon sommeil ne dura pas longtemps lorsqu'on me réveilla avec un saut de pisse chaude. Ils riaient, je les entendais.. Ils se payaient ma tête. J'ai vainement essayé de me relever, mais on m'avait ligoté.. "Mm.. mes plaies" Un bref coup d’œil sur les blessures, je vis du sang couler, et du noir autour. "Du poison" Le poison avait bien rempli son boulot et je gangrenais déjà pas mal, bien que je n'ai jamais su combien de temps je suis resté dans mon sommeil. Les rires reprirent de plus belle lorsque L'Orc empoigna ma mâchoire et me tourna la tête pour que je puisse scruter les alentours. Je voyais encore trop flou pour voir ce qu'il voulait me montrer, mais il ne tarda pas à m'en faire la description. D'un ton presque suave pour un Orc, il me dit:

-Tu les vois tes frères? Ils sont venus te voir mourir. Et après toi, c'est eux que l'on va tuer.

En se relevant il m'entailla le torse de tout son long, ce qui provoqua une vague de satisfaction chez ses congénères. Mes..frères d'arme, ne disaient rien. Ma vue s'éclaircissait et je les voyais à présent. C'était ma section, mes amis, mes chefs, et ils se contentaient de regarder. L'Orc continua son discours mais je ne l'écoutais plus, mes blessures et le poison me vrillaient le crâne. Je regardais néanmoins autour de moi. L'endroit m'était familier. "Le Joug". Au moins je savais où j'aillais mourir, c'était toujours ça de prit.

-Faite venir notre amie!! L'Orc hurla à ses sbires. Le traître sera ravit de la voir avant de mourir. Il me regardait fixement, tout fier qu'il était.

Ils avaient suspendu Idrile par les mains à une potence mobile. Ils firent rouler la potence jusqu'à ce qu'elle soit en face de moi. Ça gueulait aux traîtres et aux tourne-casaque du côté de la horde. De notre côté, ma section affichait enfin toute sa colère. Pas en protestant non, mais ils me fusillaient du regard, tous. Cela me redonna un gain de fureur. Je gueulais aux hordeux, m'égosillais:

-LÂCHES!! Ils se réjouissaient de ma rage. JE VOUS TUERAI TOUS!!

Une lueur rose passa à toute allure et s'écrasa sur mon ventre. Pas assez fort pour me tuer, mais assez pour me faire cracher du sang et me couper la respiration.

-TOI TA GUEULE!! cria L'Orc qui venait de me frapper. Où Urhok te tuera plus lentement encore.
-Oui, ferme donc ta grande gueule ou je te coupe un des tentacules de ta face de poulpe. D'ailleurs, je vais en prendre un en trophée.

Le Urhok en question s’exécuta et j'ai gueulé si fort que l'autre Orc me remis un coup de masse. C'était Dernière lueur. Ils allaient me tuer avec l'arme de mon père. C'en était presque comique, presque. Urhok dit quelques mots dans sa langue et attrapa une torche. Il se dirigea brusquement vers Idrile, encore dans son sommeil. Je n'avais pas remarqué la paille et le bois en dessous d'elle. Il alluma le feu et les troupes d'Orc l'acclamèrent. Je ne pouvais pas encore parler, ni crier. Je pouvais à peine bouger. Lorsque la chaleur la réveilla, c'est moi qu'elle vit en premier, ligoté, en sang, et choqué du coup que je venais de recevoir. Elle se mit à crier mon nom. Puis des cries de panique, puis de douleur:

-SANTOOOOOO!!HAAAAAAAAAA!!HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!! Les cries d'Idrile étaient si stridents que j'en ressentais également la douleur.

Mon souffle revenu j'ai gueulé tout ce que je pouvais.

-IDRIIIIIIIIIIIILE!!! NOOON!! NOOOOOOON!!! RELÂCHEZ LA!!! IDRIIIIIIII.....BOUM! L'Orc qui avait ma masse se mit à me marteler de coups, sans cesse, et toujours plus fort.

Puis, elle ne cria plus, ne bougea plus. L'Orc qui me martelait arrêta. On coupa mes liens et je m'étalais sur le sol. Au bord de la mort. Le temps parut long, trop long. Mes yeux étaient obstrués par le sang. Puis le chef Urhok exécuta ses dires et chargea sur la section de l'Alliance.



Mes dernières pensées en tant que vivant allèrent à Idrile. Ma dernière vision au massacre de mes anciens alliés. Et je mourus sans un mot...


Dernière édition par Santos le Jeu 2 Juil - 19:27, édité 1 fois
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Santos
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MessageSujet: Re: Rp: Santocrÿsto, le régicide.   Rp: Santocrÿsto, le régicide. I_icon_minitimeJeu 2 Juil - 19:24

Chapitre II.

L'ombre de la lumière.    
       

   
         
"...Mooooort......Deeessstruction......Sang......Haaaine......Masssacre......Colère......Vengeance......Cruauté......Et servituuude......Ils t'ont trahi, TRAHI!......Ils l'ont tué......Morte, elle est morte......Rejoins nous......Viens..." J'entendais ces mots en boucle dans les limbes. La voix ne s'arrêtait jamais. Je lui disais d'arrêter, de se taire, de me laisser tranquile. J'hurlais, mais en vain. La voix, je l'entendais toujours. Je la connaissais par coeur à force. Et m'en inspirais. Elle faisait partit de moi, je l'ai accepté. Désormé je ne pensais plus qu'à une seule chose, j'avais envie de tous les broyer, de voir leurs yeux sortir de leurs orbites, de boire leur sang. Ils seraient mes proies, et je les tuerai tous, sans exeption.. Une voix jusqu'alors inconnu et gueularde me parvient doucement aux oreilles. Elles beuglais des ordres mais je ne comprenais pas grand choses.

-Tuez les autres et gardez celui là. Il dégage une aura de malfaisance qui surplombe celle des autres larves à côté. Non! ne le trainez pas hors de la zone, je veux voir si cette aura est justifiée.


J'ouvrais les yeux pour la première fois depuis longtemps quand des créatures ideuses sortirent d'entre les cadavres sur lesquelles d'autres personnes venaient de se réveiller. Quand tout le monde fut levé, elles attaquèrent sur ordre de la voix. Les créatures se jettèrent sur tout le monde. Une essaya de me mordre le bras mais en la repoussant, sa vilaine tête roula par terre en essayant quand même de mordre quelque chose, puis ne bougea plus. Le corps fit de même. La voix, qui était masculine, s'exclafait devant la scène. Il était devant moi, mais plus loin, en hauteur. "Un Humain". Je me trouvais dans une sorte de petite arène creusée à même la pierre, tapis de cadavres. Les créatures, ou avec les idées plus claires, des goules, me fonçaient dessus. Il n'en restait que trois. La première trébuchat bêtement et perdit la tête lorsque les deux autres lui marchèrent dessus et se retrouvèrent à mon niveau. Un coup de poing suffit à désosser la première, un coup de sabot pour la deuxième.

-Mouai, il s'en sort un peu mieux que les autres, mais ce n'est rien. Toi! tu as eu de la chance avec les goules. Rejoins moi en haut.
-Où suis-je?... Ma voix avait changé. Plus sinistre, plus roquailleuse. Je... je suis mort au Jo.. il me coupa la parole.
- Rien à foutre. Mort, on l'a tous était içi. Maintenant écoute. Tu te trouve sur Archerus, le fort d'ébène. Le roi liche t'a offert la résurrection pour que tu deviennes un chevalier de la mort, et que tu accomplisses sa volonté. Il me fixa du regard quelque seconde. Ton armure se trouve derrière moi, enfile la et en vitesse, le roi t'attend.

Je m'équipais de l'armure en question. Elle était toute noire. la pièce principale était une longue tunique à capuche parcemée de plaques de métal. Les gants, la ceinture et les bottes tout autant renforcés. Les spallières étaient en fait deux gros morceaux de métal ornées de pointes. L'humain, ou plutôt l'instructeur Razuvious qui ne s'était pas présenté, s'impatientait. Enfin prêt, il me guida vers une grande terrasse.. Il était seul. Encore plus grand que Razuvious, et son armure était énorme. Foisonnant de crânes terrifiants et de pointes. Frostmourne, son épée, dégageait une aura bleutée et vous imposez le respect. Il ne pris pas la peine de se retourner.

-Laisse nous seul Razuvious. Et toi... approche.

Sans même réfléchir je me postais à ses côtés, tout ouïe. Il ne me laissa pas le temps de parler.

- Santocrÿsto.. Tout ce que je suis -colère, cruauté, vengeance- Je t'en fais don, toi que j'ai choisi.. Chevalier, je t'ai octroyé l'immortalité afin que tu deviennes le héraut d'un nouvel âge.. Un âge de ténèbres, l'âge du Fléau. Il balaya l'horizon de sa main. Contemple les terres qui s'étendent devant nous. La croisade écarlate s'affaire dans l'espoir de défaire mon oeuvre. L'Espoir de lumière se dresse face à nous. Une verrue sur la face de ces Malterres. Tous doivent connaître le prix de leur rébellion. Tu seras l'instrument de ma vengeance. Un sort funeste s'attachera à tes pas. VA, chevalier de la mort, va conquérir ta destinée.

Il me renvoya auprès de Razuvious.. Comme tout les chevalier de la mort à leur résurection, je ne maitrisais pas encore mes nouveaux pouvoirs. C'est pourquoi chaque instructeur, et surtout Razuvious, ne lâchait jamais un élève avant qu'il ne les maitrise parfaitement. Et selon l'instructeur, selon sa patience, cette période variait et pouvait s'écourter par la mort du dit élève. Mais avant d'entreprendre ce périple, tout chevalier de la mort se voit remettre sa première lame runique, qu'il doit sertir par la suite de runes maléfiques vouées à renforcer nos pouvoir. Razuvious vit flamboyer dans mon regard la haine.

-Un problème avec ton épée?
-Je veux lui donner un nom. Répondis-je d'un ton sec, sans même lui adresser un regard. Je vais l'appeler, "Vengeance". Son nom prononcé, l'épée ce mit à dégager une forte aura verte.
-Soit. Nommer son arme renforce le lien entre elle et son porteur. Il me regarda un instant sans rien dire. Voyons si tu sais toujours te servir d'une arme, novice. Dans l'arène au centre, il y a des personnes enchainées. Des larves considérées trop faibles pour servir le fléau. Libère un de ces moins que rien et reprend sa vie. Prouve moi que tu mérites ta place.
-Lente ou rapide? L'instructeur fit mine de ne pas comprendre. La mort. Vous la voulez comment? Lente, ou rapide?
-J'en ai rien a foutre! Je veux te voir tuer quelqu'un à l'épée, c'est tout. Maintenant descend dans l'arène et choisie toi quelqu'un.

Arrivé en bas des marches, il m'interpela de nouveau.

- Et Santo. Sauf sur situation formelle, on m'a toujours appelé comme ça. La faim que tu ressens, on l'a ressent tous. Elle te déchire les entrailles et elle ne s'apaisera que lorsque tu auras tué.. Réussis, et ce sera ton salut. Échous, et souffre pour l'éternité. A toi de choisir.

"Un Orc" Il y avait un Orc enchainé. Il se débattait en proférant des insultes à mon égard. Je n'ai jamais aimé les Orcs de mon vivant, et encore moins dans la mort. Tout naturellement, c'est lui que je choisis.

-Calme toi Orc, je viens te libérer.
-Me prend pas pour un con le poulpe! Je sais pourquoi tu viens!
-Dans ce cas tant mieux, tu sais que tu vas mourir..
-HA!! J'veux bien voir ça! Les poulpes, j'en ai tué plein avant d'être ici!
-Des faibles. Je finissais de le libérer. Prend l'équipement de ton choix avant de combattre, je ne veux pas te tuer trop vite.

Tout en gromelant, il enfila une armure lourde, et pris une grosse hache à deux main. Une fois prêt, il poussa un hurlement de rage, et chargea. Il était lent. Ses coups semblait puissant mais trop lent. J'esquivais la première attaque, sans donner de coup. Il se retourna aussitôt dans une frappe circulaire sensée toucher mon flanc droit. Un simple pas en arrière suffit à ne pas me faire couper en deux. Le fait de frapper dans le vide avec sa lourde hache le mit casi dos à moi, et je profitais de cet instant pour le charger à mon tour, juste pour le faire tomber. Le plaquage le fit grogner et valser bien cinq mètres plus loin, le dépossédant de son arme. Il se releva aussitôt en jurant tout ce qu'il pouvait. Ce gros balourd chargea sans même rammasser sa hache. J'abandonnais donc Vengeance à mes pieds et fit de même. On se fonçait dessus, et quand il eu la distance nécessaire, il se baissa pour me plaquer. Mes reflexes me firent sauter en visant son visage d'un coup de genou. Le demi haume qu'il portait ne put empêcher le coup de lui faire ravaler sa sale gueule, et, plus lui que moi, nous fit s'écroulait au sol, déséquilibré par la violence du choc. Je ne savais pas si l'Orc était mort ou juste k.o, mais immédiatement remis de la chute, je lui sautais dessus pour le marteler de coups de poings. Comme il était à plat ventre, je le retournais pour le voir mourrir. Son visage n'était que sang, bosses, et dents cassés. Le mien, rage et sadisme. Il essaya de parler.

-Peuh..euheuh... il toussait. Pi..Euheuheuh...Pitié Draen..uheuheuh... Se que je pouvais voir dans ses yeux boursouflés n'était que douleur, peur et faiblesse.
-De la pitié? je posais délicatement ma main sur son visage, et approchais le mien pour lui chuchoté ces mots doux. Je n'ai pas de pitié.... ni pour toi, ni pour personne.

Je mis tout mon poids sur la main posé sur son visage, en lui enfonçant lentement le majeur et l'annulaire dans chacun de ses yeux. Empoignant ainsi son crâne, je le relevais un instant, puis l'écrasa violemment au sol en lâchant un "CREVES!!!". La rage que je ressentais ainsi que la faim, s'apaisaient enfin, un peu. Je repris mon épée et me dirigeais vers mon instructeur. Razuvious le visage renfrogné me gifla.

-ON NE LACHE JAMAIS SON ARME!! ça, c'est ta première putin de leçon. Si jamais je te revois faire ça, je te tue. Compris?
-Compris.
-Tant mieux. Même si nous sommes puissant, nos armes emplifient nos pouvoirs. Rejoins moi à l'étage inférieur. Tu as encore beaucoup à apprendre...

C'est ainsi que ma formation continua, sans relâche. L'emprise du roi liche nous rendant infatigable, c'est pendant plus d'un mois que Razuvious nous entraîna. Il mit terme à la formation en tuant les retardataires, comme promis. Plusieurs chevaliers de la mort nous avaient rejoint, les bases maintenant apprise. Et il fallait nous spécialiser. Je choisis donc la voix de l'Impie comme spécialisation principale. Je n'étais pas fait pour la voix du Sang, mon entraînement l'avait démontré. C'est pourquoi je pris la voix du Givre comme spécialisation secondaire. C'est donc Dame Alistra et Amal'thazad qui se chargèrent de poursuivre mon instruction. Encore pas mal d'initiés périrent de leurs mains, considérés trop faibles. Mais le nombre de victimes que nous avons tué pour apprendre était encore plus grand. Il fallut encore deux mois de plus pour achever notre formation.

Espionnage, pillage, massacre et torture faisaient partit de mon quotidien. Nous avions presque réduit la croisade écarlate à néant, mais les terres sacrées des Malterres affaiblissaient considérablement les pouvoirs du roi liche. Le massacre des soldats, des paysans, des femmes ou des enfants ne me posait pas de problème sous le contrôle du roi. Je ressentais une telle rage que je tuais tout ce qui n'était pas des nôtres, sans même pourvoir réfléchir. Les murmures du roi nous poussaient à être toujours plus violent et cruel, voir sadique. Mais son emprise sur nos esprit s'affaiblissait, et le doute pointait le bout de son nez. Les murmures lors des batailles avaient des lors prit un ton beaucoup plus menaçant à l'égard de ceux qui, comme moi, devenaient plus rétissents aux ordres. Je ne me rappellerai jamais de toutes les personnes que j'ai tué, mais je me rappellerai toujours ce qu'il m'a obligé à faire ce jour là... Lors de la bataille qui fit fuir la croisade vers le Norfendre.




Ils battaient en retraite. Certain de mes frères de la lame d'ébène chevauchaient des Wyrms et ravageaient le gros des troupes. Mais d'autres comme moi, chevauchaient leur palefroid en premier temps, et finissaient à pied pour continuer leur oeuvre. On massacrait à tout vas les soldats éreintés qui pouvaient seulement nous ralentir le temps de charger le reste des troupes et de la population de l'enclave écarlate. Ses pouvoirs diminués, le roi liche se faisait encore plus agressif, voir nerveux dans ses ordres. Nous avions attaqué un peu avant l'aube et nous étions en milieu de matinée quand le gros des bateaux avait prit la fuite, devant l'inévitable défaite. On reçu l'ordre de fouiller les environs en quête de survivants. De temps en temps certains trouvaient des soldats cachés dans les caves et les tuaient. On entendait des cries, et puis plus rien. Moi, je fouillais une auberge. Elle était sur trois niveaux. Un rez de chaussé, un étage, et une cave. Je commençais par le rez de chaussé, et rien. Je mis à sac les chambres à couché de l'étage, en vain. Mais en prenant les escaliers pour redescendre, j'entendis du bruit venant de la caves, comme des couinements. D'instinct, je brandis mon épée et courut vers les portes de celle-ci. Un coup de pied la fit voler en éclat. Je ne voyait personne pour l'instant, et n'entendais plus rien. Je me faisait plus attentif, plus silencieux (même si mes sabots et mon armure de métal faisait toujours de petits bruits sourds). J'arrivais en bas de l'escalier. La pièce était pleine de tonneaux de vin et de paille. Quelques rats s'empressaient de se cacher. Je marchais doucement et balayais la pièce du regard quand soudain les couinements reprirent. Je me dirigeait vers eux quand un homme et une femme portant un nouveau née se dévoilèrent. L'homme, un soldat, brandissait une épée. La femme elle tenait une simple hache dans une main et son enfant dans l'autre.
-Laissez nous monstre! nous ne voulons rien, juste partir et vivre. Prenez tout mais laissez ma famille tranquille!! Sa voix était un mélange de peur et de courage.
-S'il vous plait monsieur, prenez nous en pitié... Nous ne vous avons rien fait.
-Je.. Vous.. Il fallu qu'à ce moment précis le regard du roi liche se pose sur moi. Il me vrilla la tête d'une salve mentale. NOOON!! JE NE LES TUERAI P..HAAAAAA!!!
Les amoureux pétrifiés par la scène reculèrent, et, de ce que je pouvais voir, brandissaient leur arme. La douleur était atroce et il me hurlait de les tuer. J'étais à genou, les mains sur les tempes, vengeance tombée à terre, et je gueulais tout ce que je pouvais. L'homme, voyant dans ceci une chance de s'en sortir sauta par dessus les tonneaux et me chargea. Et au lieu de planter son épée là où la chair était apparente, il essaya de me fendre en deux. "MEURS POURRITURE!!!" Sont les seuls mots que je compris. Malheureusement pour lui, j'eus le réflexe de parer le coup avec mon bras, et la lame, certainement émoussée, ricocha sur l'armure. Il renouvela les coups de nombreuses fois en vain, mon armure étant trop épaisse pour sa lame. Il frappait, frappait sans cesse, et je parait les coups comme je pouvais, le roi liche continuant d'hurler des ordres dans ma tête et me vrillant le cerveau. Une salve me fit fermer les yeux une demi seconde et à leur ouverture ce n'était plus le pauvre humain qui me martelais, mais l'Orc qui m'avait tué avec le marteau de mon père. Ce fils de pute. Bien entendu, c'était l'oeuvre du roi liche qui, farfouillant dans mes souvenirs pendant ma résurrection, trouva ce qu'il pourrait lui servir tôt ou tard, et changea ma vision du réel. L'Humain, ou plutôt l'Orc donc, m'attaquait et m'insultait. Le roi liche avait fait en sorte que le bruit de fond soit les hurlements de douleur d'Idril, ma douce Idril.. Mes yeux et mon cerveau étaient plein sang et je me sentais bouillir de rage. Il me frappa pour la dernière fois. Je réussis à attraper la lame et la bloquer. En tirant dessus l'Orc trébucha et d'un violent coup de poing à la tempe, avant qu'il ne me tombe dessus, je l'envoya valser dans les tonneaux de vin. J'en profitais donc pour me relever en vitesse et récupérer vengeance. L'épée émis une forte lueur verte quand la femme voulu protéger son mari en m'attaquant. Par simple réflexe, et sans même lui adresser un regard direct, je lui envoya un voile mortel qui la projeta contre le mur et suffit à la tuer. Tout ce vacarme attira les autres chevaliers restés dehors, et à leur arrivée, la douleur s'arrêta..les hurlement du roi aussi. je revis l'humain, à genou, et en pleur. La seul chose qu'il pu me dire fut "Pourquoi?", avant que l'un des chevalier de la mort ne l'attire avec une poigne de la mort et qu'un autre le découpe en deux au vol. Le premier, un Tauren, écrasa le crane de l'humain et éclata de rire. L'autre, un Troll, alla du côté de la femme et trouva le bébé, qu'il tua... L'emprise du roi liche, de nouveau, et plus que jamais, m'empêcha de ressentir quoi que se soit, et avec indifférence je ressorti de la taverne et rejoignis les autres brûler et piller ce qui pouvait encore l'être..

La dernière bataille pour les Malterres allait commencer. Le roi liche nous envoya rejoindre le commandant du Fléau Thalanor à la scirie de Browman en insistant bien sur le fait de ne pas le décevoir. Le commandant Thalanor nous fit un petit topo sur la situation pour finalement nous dire que le commandement de notre armée revenait à Darion Mograine pour cette bataille. Thalanor nous envoya donc voir Darion non loin de la chapelle de l'espoir de lumière. Il nous attendait avec quelques membres de la lame d'ébène. A l'arrivée du dernier groupe il prit la parole:

-Soldat du Fléau, chevalier de la mort d'Archérus, serviteurs des ténèbres; Entendez l'appel du généralissime! LEVEZ VOUS!!

Une horde de goules, de géants ressuscités, et d'abominations sortirent des entrailles de la terre dans un vacarme de cries affreux. Les géants faisaient trembler le sol à chacun de leur pas. Une simple personnes serait morte de peur ou aurait trempé ses bas devant une telle vision.

-le ciel rougeoie du sang des morts! Le roi-liche veille sur nous, serviteurs! Ne laissez que cendre et affliction dans le silion de votre carnage!

La horde de mort vivants déferla vers la chapelle, et nous suivions la course jusqu'à arriver au point voulu. L'aube et la main d'argent étaient en position, prêtes à en découdre et à défendre la chapelle coûte que coûte. Mon destrier, comme beaucoup d'autre, n'eut pas la chance de survivre à sa charge. Un paladin réussi à lui trancher les pattes avant. Et avant qu'il ne puisse se dégager, il se prit le tranchant de vengeance en plein visage. La chute fut rapide mais rude. Elle m'envoya valser dans les jambes d'une goules, se qui les lui brisa. Je me relevais en vitesse pour voir l'état de mon destrier lorsqu'un autre paladin l'acheva d'un coup d'épée.. Le paladin cru bon de m'adresser un sourire narquois. Ce fut là son ultime erreur. Le temps que ma poigne de la mort ne l'attire vers moi, je préparais ma main d'épée à donner la mort. Lorsqu'il se trouva à un mètre, tout déséquilibré et surpris qu'il était par ma poigne, la force du revers mêlée à la vitesse du paladin lui fit sauter la tête comme un bouchon et lui trancha ensuite l'avant bras. L'élan me permit de vite me positionner, bien ancré dans le sol, épaule en avant, pour recevoir le corps de plein fouet. Tout cela ne dura que quelques secondes mais le coup était trop beau pour ne pas le citer. Le corps alla s'écraser sur ma spallière bien une demi seconde avant de tomber au sol. Le choc me fit tout de même reculer d'un pas. Je continuais donc de me battre.. Les paladins résistaient fortement et nombres d'entre nous peinait à avancer dans le combat. Un géant tomba au sol et j'aperçu Darion Mograine paniqué non loin de la chapelle. Il gueulait sur son épée, ou sur nous, les deux je crois bien.. mais de toute façon, c'était impossible de l'aider, lui était trop isolé, on ne l'entendait presque pas, et les paladins nous tenaient trop tête pour aider une personne aussi éloigné du combat. Tirion Fordring fit son apparition. Je ne sais pas ce qu'il fit, mais des éclairs jaillissaient du sol et tuaient tout les morts vivants avant même qu'ils ne sortent entièrement du sol. Les environs se faisaient plus lumineux également. Tirion transporta Darion devant la chapelle dans une sorte de bulle de lumière. Orbaz Sangreplaie, se lâche, prit la fuite. Darion lui, se mit à genou et déclara la bataille perdu. Nous l'imitâmes donc en vue de recevoir notre châtiment, et Tirion Fordring prit la parole:

-N'avez vous donc rien appris, mon garçon? Vous êtes devenu tout ce contre luttait votre père! Comme ce pleutre d'Arthas, vous vous êtes laissé dévorer par les ténèbres... par la haine... Vous vous nourrissez de la souffrance de ceux que vous avez torturés et tués! Le ton se voulait strict, mais attristé. Votre maître sait ce qu'il se trouve sous la chapelle. C'est pour cela qu'il n'ose pas se montrer ici! Il vous a envoyé à votre ruine, vous et vos chevalier de al mort, Darion. Ce que vous sentez là est la détresse d'un millier d'âmes perdu! Des âmes que vous et votre maître avez amenées ici! La lumière va vous déchiqueter, Darion.
- Économisez votre souffle, vieillard. Ce pourrait être le dernier.

Un éclat de lumière éclata derrière nous. Je ne comprenais pas ce que c'était car nous ne voyons rien, agenouillé. Et nous ne nous retournions pas, pour le moment. Mais Darion Mograine discutait avec ce qui devait être l'âme de son père.

-Mon fils! Mon cher et tendre fils!
-Père!..Argh... qu'est-ce... que.. Tout à coup sa voix se fit plus...humaine. Et jeune. Père, tu es revenu! Tu es parti depuis si longtemps, père. Je croyais...
-Rien n'aurait pu me tenir à distance, Darion. Pas de famille et de mon foyer.
-Père, je veux me joindre à ton combat contre les morts-vivants. Je veux me battre! Je ne peux plus rester à ne rien faire!

Sur le coup, tout les chevalier de la mort jetèrent un coup d'oeil hébété en arrière, moi y compris. Et c'est là que l'on vit Darion sur les genoux, et plus loin ce qui semblait être le père et l'âme de Darion, avant sa mort. On jetait de temps à autre des regards en arrière pour voir la scène.

-Darion Mograine, tu es à peine en âge de tenir une épée, et encore moins de combattre les hordes mortes-vivantes de Lordaeron! Je ne pourrais supporter de te perdre. Rien que d'y penser...
-Si je dois mourir, père, je préfère que se soit debout, fièrement dressé contre les légions de morts-vivants! Si je dois mourir, laisse moi mourir avec toi!
-Mon fils, il viendra un jour où tu brandiras Porte-cendres et où, grâce à elle, tu feras régner la justice sur ces terres. Je ne doute pas que quand ce jour sera venu, tu seras la fierté de ton peuple et tu feras Lordaeron un endroit meilleur. Mais, mon fils, ce jour n'est pas venu. Le regard d'Alexendros Mograine se montrait compréhensif et fier. N'oublie pas..
-Émouvant.... Le roi-liche fit son apparition derrière le halo de lumière que produisait l'âme d'Alexendros Mograine. Il m'appartient, maintenant.. Il aspira de son épée l'âme du père.

Darion Mograine éclata de rage.

-Tu m'as trahi. Tu nous as tous trahis, monstre! Subis la puissance de Mograine!!

Il chargea le roi-liche à une vitesse folle. Le roi ne fit qu'un seul pas nonchalant en avant et arma son poing libre. Il repoussa Darion comme un poupon sale, mais le choc fit un énorme bruit. Le roi resta imperturbable, "Pathétique" dit-il.. Le Généralissime Tirion Fordring nous fit signe de reculer et nous regarda d'un air qui imposait de ne pas intervenir.

-Vous n'êtes qu'un monstre impie, Arthas!
-Vous aviez raison , Fordring. Je les ai envoyés à la mort. Leurs vies ne signifient rien, mais la votre... Il le pointa de son épée. Comme il fut simple de pousser le grand Tirion Fordring à sortir de sa cachette. Vous vous êtes exposé, paladin. Rien ne vous sauvera.

Soudain, il attaqua. Il lança une asphyxie à Tirion qui se retrouva genou à terre, s'attrapant la gorge comme si cela l'aidait à retrouver son souffle. Sans même réfléchir (comme souvent), Je me mis à charger Arthas en lui gueulant des injures. Tout les chevaliers de la mort suivirent. Le roi-liche se recroquevilla lentement sur lui même pour se relever brutalement à notre arrivé en gueulant "APOCALYPSE!!", et une énorme aura impie éclata autour de lui, ce qui me propulsa moi et plein d'autres en arrière...

-Ce jour n'est pas venu... intervint Darion, qui peinait à se mettre debout. TIRION!! Il lui balança son épée avant de s'effondrer.

Tirion tout juste remit, l'attrapa au vol. Une forte aura lumineuse émanait tout autour de lui.

-ARTHAS!!!
-Qu'est-ce que c'est? il recula devant la lumière.
- Votre fin.

Il bondit sur Arthas, sans même que celui-ci s'en aperçoive, et lui asséna un coup d'une violence inouïe. Athas, encaissant le choc dérapa bien dix mètre en arrière et failli tomber. Humilié, il décida de fuir.

-Impossible... Ce.. n'est pas.. terminé!.. Notre prochaine rencontre ne se fera pas en terre consacrée, paladin. Et il se téléporta.

Tirion alla à la rencontre de Darion, l'aida à se relever, et lui dit d'écouter. Il fit un discours annonçant l'union de l'aube et de la main d'argent, et jura la mort du roi liche.. jura de venger la mort des innocents. Il annonça également ça venu dans le Norfendre sous la bannière de la croisade d'argent. Darion quand à lui, Jura fidélité, et jura de combattre Arthas et sa légions de morts-vivants avec les chevaliers de la lame d'ébène. A la suite de ces événements, ils nous ordonna de le rejoindre au fort d'ébène. Tout les chevaliers présents ouvrèrent des portails amenant au fort. Arrivé là bas, Darion avait déjà commencé à parler. Les morts-vivants encore présent dans l'Archerus étaient resté fidèle au roi-liche et avaient tué les premiers à s'être aventuré au premier étage. Il forma les rangs et nous fit prendre le téléporteur pour se regrouper à l'étage. Quand tout le monde fut prêt Darion lança l'assaut et ce fut un massacre d'abominations et de goules. Je crois bien qu'il n'eut pas de morts lors de la reprise du fort, ou vraiment très peu.

On remettait de l'ordre dans Archerus, lorsque Darion me convoqua. Il voulait que je remette une lettre au roi d'Hurlevent, de la part de Tirion Fordring, pour lui annoncer en personne les changements de situation et lui prouver qu'il peut nous faire confiance. Si notre ordre voulait survivre, il nous fallait des alliés. Les anciens membres des deux factions retournaient dans leur capitale d'antan, porter le message de la croisade d'argent.

"Idril... Grömm... Le sang... Les massacres... La petite famille dans l'auberge... Le roi-liche... les murmures... Les flammes... Père... Son marteau s'abattant sur moi... Le visage de l'Orc qui me tua... Le meurtre du bébé par le Troll...La mort..."

Cela faisait cinq jours que voyageais vers Hurlevent, sur le dos d'un griffon de la croisade d'argent. Chaque nuit, je faisais les mêmes cauchemars, et me réveillais en sursaut, parfois en pleurs, parfois en gueulant et frappant l'arbre le plus proche. L'emprise du roi-liche disparut pour de bon, le sommeil, tout nos sentiments, et nos souvenirs refirent surfaces. Ce fut un moments très difficile pour nous tous. Certains ne tenirent pas le choc et se donnèrent la mort. J'y ai fortement pensé moi aussi... mais la haine que je ressentais envers le roi-liche et les bourreaux d'Idril et moi m'avez fait tenir le coup. Sauf que cela n'empêchait pas les cauchemards. Trois jours plus tard, j'arrivais à Hurlevent, devant les immenses portes de la villes. L'accueil, comme je m'y attendais, fut des plus désagréables. Déjà, la plupart des aventuriers qui s'entraînaient et se défiaient mutuellement, s'arrêtèrent pour me lancer des regards foudroyants. Les gardes voulurent me transpercer de part en part en me voyant, mais en voyant la lettre à la main, ils me lacèrent quelques insultes et me laissèrent passer. Je traversais le pont de la vallée des héros, et chaque garde, chaque passant me lançaient des regards de fureur, des insultes, ou carrément me lançaient des tomates ou des déchets. Le quartier commerçant fut un calvaire.. et pour couronner le tout, c'était le jour du marcher. Les gens me bousculaient, crachaient à mes pieds à défaut de me jeter les légumes pourries invendables en pleine face. Arrivé au porche qui relit le quartier commerçant à la vieille ville, un groupe de crapule m'accosta. Ils m'insultaient et me bousculer pour changer. Lorsqu'un d'eux voulu me planter avec sa petite lame je lui attrapa le bras et lui brisa le poignet, avant de lui mettre un coup de sabot pour le repousser. Au moment où les autres voulurent me sauter dessus, une patrouille de l'Alliance les interpela et ils prirent la fuite, emportant leur copain. Le sergent qui dirigeait la patrouille me regarda un moment avant de lâcher:

-Santocrÿsto? C'est bien vous? ho mais vous ne devait pas vous souvenir de moi. Il mit une tape sur son casque. Que faîte vous içi?
-Je suis désolé, je ne vous reconnais pas, il s'est passé tellement de temps depuis mon service chez les patrouilleurs d'Hurlevent. Je..je dois transmettre un message au roi Varian. Mais regardait moi, je suis plein de détritus et je sens la mort à plein nez.
-En effet. Je devine ce qu'il vous est arrivé et d'où vous venez à voir votre armure. Mais si vous êtes içi, c'est que vous revenez au bercail. Bienvenu.
-Comment? Euuu.. hum.. merci à vous. Et oui, si le roi veut bien de nous, nous rentrons à la maison.
-Mais vous ne pouvez pas vous présenter comme ça devant le roi. Venez, on va faire une halte à la fontaine de la vieille ville, vous vous nettoirez là bas. Ensuite nous vous escorterons jusque devant le donjon.
-C'est gentil.. mais pourquoi tout cela? je ne me souviens même pas de votre nom.
-Vous ne vous rappelez pas, mais vous m'aviez aidé contre un groupe de jeunes gardes qui me bizutaient un peu trop fort un jour. Aller, taisez vous et suivez nous. Il me fit signe de les suivre et j'emboitais le pas.

Je me rinçais à la fontaine, sous bonne garde, et sous les regards écoeurés du peuple. Une fois fini, la patrouille m'escorta comme promit devant le donjon. En partant le sergent me dit son nom, mais j'avais la tête dans mes pensées et je ne voulais pas le faire répéter.. je le remerciais et commençais la monté des marches. La bonne compagnie du sergent était bien derrière.. Les regards douteux et méprisants reprenaient de plus belles. J'entrais dans le donjon et me dirigeais vers le roi. Arrivé devant lui, je me mis à genou et présenta. Lui fit mine de m'ignorer un instant et daigna tourner les yeux vers moi.

-Santocrÿsto... Vous savez que sans cette lettre de Tirion, vous ne seriez plus qu'une flaque sur le sol. Il a fallu que l'un des plus grands paladins qui aient jamais vécu plaide votre cause pour que je vous laisse vivre. Je sais pourquoi vous êtes là. D'autres sont venus avant vous, ils travaillent sur le port en attendant d'aller en Norfendre. Vous avez une énorme dette à payer, chevalier de la mort. Et je sais que vous faites de bons combattants. J'espère juste que vous resterez fidèle à vos serments.. Nous.. nous travaillerons ensemble contre le Fléau. Contre le roi-liche! Maintenant partez rejoindre vos confrères aux quais.

GLOIRE A L'ALLIANCE !!

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Rp: Santocrÿsto, le régicide.
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